Contractuels CPE
Recrutement des personnels contractuels
Les conditions requises
Être français ou originaire d'un état de l'Union Européenne, ou être titulaire d'un titre de séjour en cours de validité autorisant à travailler en France.
Avoir un casier judiciaire vierge de toute condamnation (cette vérification est opérée par l'administration).
Remplir les conditions d'aptitude physique exigées pour l'accès à la fonction publique (cette aptitude est vérifiée au cours d'un examen médical réalisé par un médecin agréé).
Les personnels titulaires de l’Éducation Nationale placés en position de disponibilité ne peuvent être recrutés comme contractuels.
Les conditions de diplômes
Pour les disciplines générales et pour les CPE : être titulaire d'un niveau Bac +3 en rapport avec la discipline
Pour candidater
Vous pouvez déposer votre candidature sur l'application et suivre toutes les étapes du processus de recrutement sur cette application. L'application ACLOE est ouverte uniquement aux nouveaux contractuels. Pour déposer votre candidature, vous devez remplir chaque champ afin de valiDer votre saisie et vous munir des documents suivants (en format pdf) :
un curriculum vitae
une lettre de motivation
la copie de vos diplômes ou de réussite aux examens
la photocopie de la carte d'identité ou du titre de séjour en cours de validité autorisant à travailler en France
Déposer une candidature ne signifie pas que vous serez recruté. Les recrutements dépendent de la recevabilité de votre candidature et des besoins de l'académie.
Livret d'accueil contractuels Montpellier / Livret d'accueil contractuels Toulouse
Évaluation des contractuels
La circulaire rectorale DPE-2022-23 est parue le 24 mars 2022 pour l'Académie de Montpellier, elle concerne l’évaluation des contractuels d'enseignement, d'éducation et psychologue par le chef d’établissement, de CIO ou IEN.
Cette campagne aura lieu jusqu’au vendredi 13 mai 2022. Elle concerne tous les contractuels qui ont été en poste au moins 1 mois durant l'année scolaire. Cette année, elle dura deux mois alors que les années précédentes, elle durait à peine trois semaines.
Qui est concerné ?
Tous les enseignants, CPE, et psyEN contractuels en CDI ou en CDD qui sont actuellement en poste, ou qui ont exercé durant au moins un mois dans un établissement du 2nd degré/CIO/circonscription, pendant l’année scolaire sont concernés.
Les personnels seront informés de l'avis donné car ils devront signer celui-ci. La circulaire conseille que les contractuels soient reçus en entretien professionnel pour faire le point sur sa situation, mais les chefs d'établissement ne le font pas systématiquement.
L'entretien est toutefois obligatoire en cas d'avis négatif sur la manière de servir de l'agent.
Quel est l’objectif de cette évaluation ?
Tous les personnels d'encadrements (chefs d’établissements, directeurs de CIO et IEN) sont conviés à donner un avis favorable ou défavorable pour leur réemploi.
La circulaire indique que « cette évaluation s’inscrit dans la logique du projet académique » visant notamment à accompagner les contractuels « vers la titularisation ». Pour le chef d’établissement il s'agit de « renforcer un dialogue constructif en vue de permettre aux professeurs contractuels de trouver les meilleures conditions d’exercice de son métier.
Il ne s’agit bien sûr que de jolis mots. Le véritable objectif de cette évaluation est de donner des informations sur votre manière de servir à la DPE du rectorat qui vous emploie. Au final , le chef d'établissement se prononce sous forme d'un avis qui dans le pire des cas peut vous empêcher de poursuivre vos suppléances.
Sur quoi porte l’évaluation ?
L’entretien est individuel et porte généralement sur les résultats professionnels obtenus par l’agent, les besoins en formation, les projets professionnels, les projets de préparation aux concours, les axes de formation à développer.
La circulaire précise 2 axes essentiels :
l’exercice des missions
la capacité d’évolution de l’agent
Les critères de l’évaluation ne sont pas pédagogiques.
Votre chef d’établissement n’est pas un IPR ou un IEN, il n’a pas la compétence pour juger si vous enseignez correctement votre discipline. Par contre, il peut évaluer votre manière de servir en tant que fonctionnaire. Cela peut porter sur votre ponctualité, votre assiduité à remplir le cahier de texte numérique de la classe, votre présence aux réunions, votre implication dans la vie de l’établissement, la manière dont vous vous êtes intégré, votre autorité, votre rayonnement personnel, votre capacité à mener à bien vos projets ...
Tous ces éléments sont rassemblés dans un référentiel de compétences pour les professeurs, les professeurs documentalistes et les CPE, ici
Comment se passe cette évaluation ?
Le chef d’établissement doit normalement recevoir en entretien individuel le professeur concerné pour lui parler de sa suppléance, les côtés positifs, les choses à améliorer et il doit s’intéresser aux besoins en formation de l’agent et à ce qu'il projette dans son futur professionnel.
Dans le passé, il est arrivé que le contractuel soit juste convié à signer son évaluation sans passer par un entretien professionnel auparavant. Cela ne pose pas de problème en cas d’avis positif, mais quand l’avis est négatif, la circulaire rend désormais obligatoire l’entretien pour que le chef d’établissement explique sa décision.
L’avis du chef d’établissement
L’entretien professionnel d’évaluation donne lieu à un compte rendu écrit sous forme de fiche qui est versé au dossier de l’agent.
Pour les agents en CDD, le chef d’établissement doit cocher dans la case favorablement au recrutement ou défavorable au recrutement. C’est la partie la plus importante du document car c’est elle qui permettra au contractuel de retrouver du travail l’année suivante.
Le chef d’établissement communique quelques jours après l’entretien le compte rendu écrit de l’entretien au contractuel évalué pour qu’il en prenne connaissance.
Réception de l’avis :
Quand le professeur non titulaire prend connaissance du document portant sur son évaluation, on lui demande de le signer. Cela ne signifie pas qu’il est d’accord mais qu’il a pris connaissance (comme indiqué juste au-dessus de la signature) de ce que le chef d’établissement a écrit à son sujet.
Vous pouvez essayer de discuter avec votre supérieur hiérarchique afin de compléter ou de corriger les observations de ce dernier. Cependant, c’est lui qui décide en dernier lieu du commentaire qui figure sur l’avis.
Sinon, un cadre est laissé à côté de la signature pour que le professeur contractuel puisse apporter des observations complémentaires si l’avis du chef d’établissement ne lui convient pas. Vous pouvez également joindre un courrier en indiquant dans le cadre réservé à vos observations qu’il est en annexe. Cela permettra à l’administration d’avoir votre point de vue et peut-être d’atténuer le jugement de votre supérieur hiérarchique.
Dans ces cas là contactez nous immédiatement nous vous aiderons dans la rédaction de vos observations et nous pouvons vous accompagner à votre rendez-vous avec le chef d'établissement.
En cas d’avis négatif, le rectorat n’en tient pas compte sauf faits graves, quand c’est la première fois.
A quoi sert cette évaluation ?
Elle ne vous donnera pas malheureusement la garantie d'avoir une suppléance l'an prochain mais elle permettra aux agents en CDD de poursuivre leurs suppléances avec une appréciation positive sur leur manière de servir. Cette trace écrite vous servira si vous rencontrez plus tard des problèmes.
L’évaluation peut permettre aux agents en CDI, le passage à l'échelon supérieur sous conditions d’avoir l'ancienneté requise et une évaluation favorable.
En cas d'avis négatif (quand ce n'est pas le premier) cela peut déboucher sur une visite conseil de l'IPR ou sur des propositions de suppléances limitées.
Malgré ce qui est écrit sur la circulaire notamment en matière de référence légale, il ne faut pas confondre cette évaluation avec l'entretien professionnel décrit dans l'arrêté du 29 août 2016 qui nécessite la venue de l'IPR.
Cet avis du chef d'établissement est purement administratif, mais il peut néanmoins avoir des conséquences négatives sur la suite de vos remplacements.